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Les constructeurs français automobiles

L’année 2011 a été difficile pour les constructeurs français, mais Renault a mieux tiré son épingle du jeu que PSA Peugeot Citroën. Décryptage.

Lors de l'annonce des résultats annuels de PSA Peugeot Citroën et de Renault cette semaine, deux chiffres ont marqué les esprits. Alors que la marque au losange a dépassé son objectif de free cash-flow, avec 1,084 milliard d’euros, le Lion enregistrait un free cash-flow négatif de 1,6 milliard d’euros. Conséquence directe : alors que Philippe Varin annonçait deux milliards et demi d’économies et l’objectif de réduire sa dette, Carlos Ghosn affichait "deux milliards d’euros de free cash-flow sur l’engagement 2011 à 2013".

Cette différence vient tout d’abord de la structure des 2groupes.

- Renault a pleinement profité de sa politique d’alliance avec Nissan mais aussi avec Volvo et Daimler. Le Français partage non seulement ses coûts de R&D sur les principaux projets de développement avec ses partenaires, mais en plus, il touche des dividendes.
-En 2011, Renault a perçu 1 524 millions d’euros de ses entreprises associées Nissan, AB Volvo et AvtoVAZ, "au titre de sa part dans leurs résultats". Daimler lui versera également des dividendes.

-PSA Peugeot Citroën dispose également de partenariats mais moins intégrés avec d’autres constructeurs.

Le groupe travaille par exemple sur les véhicules électriques et sur les 4X4 avec Mitsubishi. Le Lion partage ainsi les coûts de développement et de production, épargne côté R&D, mais ne touche aucun dividende, car il n’y a pas d’échange d’actions.

S’il récolte des dividendes de PSA ou de sa branche bancaire PSA Banque Finance, les sommes restent moins élevées que celles encaissées par son compatriote Renault.

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